Le Bonheur….mais où se cache-t-il ?

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Sciences et vie février 2016

Le Bonheur se cache en nous !

  • Dans l’ADN, il y a des gènes qui prédisposent au Bonheur. L’aptitude au Bonheur s’explique pour 1/3 par la génétique.
  • Le Bonheur n’est pas une absence de souffrance, on peut même connaître de grands moments de bonheur tout en souffrant.
  • « L’attachement parent-enfant, base de sécurité solide, permet d’avoir un développement harmonieux qui est le seul garant d’une capacité à éprouver du bonheur. » Philip Gorwood.
  • Pour les neurosciences, le Bonheur s’apparente à l’état dans lequel se trouve quiconque se réjouit à l’avance de ce qu’il va vivre. La zone activée est le cortex préfrontal ventromédien. 1) cortex orbitofrontal, 2) cortex préfrontal latéral, 3) cortex ventromédian, 4) système limbique.i_08_cr_dep_1a
  • L’activation de cette zone et le contexte dans lequel elle est stimulée (musique douce, triste, gaie) participeront à la notion de bonheur.
  • Cette région du cerveau est reliée avec tous les systèmes anciens, régions profondes du cerveau, qui sont plus directement impliquées dans les sensations de plaisir.
  • La clé du Bonheur ? C’est l’aptitude à se projeter positivement dans le futur, mais aussi la capacité à l’intégrer ces sentiments positifs à l’image qu’on a de soi.
  • Le « lâcher-prise » de l’attention participe aussi au Bonheur, c’est le « flow » : état de concentration intense, où l’attention est accaparée par l’action en cours, tout le reste -perception de l’environnement, pensées…- s’effaçant. Lors de l’activité réalisée, il n’y a aucun jugement sur sa propre performance.
  • Il y a des traces de Bonheur dans le corps :
  • L’hormone du stress, le cortisol, sécrété pas les surrénales, au-dessus des reins, présente un taux très bas chez les personnes épanouies.
  • La sérénité du corps entraîne celle de l’esprit, et inversement !