L’Enfant de 3 à 6 ans

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ENFANT 3 – 6 ANS

  • La marche, début d’autonomie, extension de son champ d’investigation.
  • Au début de la seconde année : la phonation ! capable de dire « papa et maman », comprend certaine injonction, on ne peut pas dire pour autant qu’il parle.
  • Vers 2 ans et demie : période d’opposition, une phase d’affirmation vigoureuse de prise de position d’un moi en train de se trouver et de
  • se différencier de l’entourage avec lequel il se confondait. fin de la 3ème année, il peut manger seul et proprement. bonhomme-Noel-41-211x300
  • L’enfant est constamment en mouvement sans cesse il découvre. Il procède à une véritable exploration de ses possibilités.  Il acquiert une certaine confiance en ses moyens, base indispensable à son autonomie.

C’est par le jeu que l’enfant se développe. «  jouer à faire semblant » 3 ans et demi : c’est l’usage de la première personne au dépend de la 3ème : c’est une prise de conscience du moi.

  • 3 ans : c’est le 2ème âge questionneurs, l’âge du « pourquoi » – Pour sa valeur AAEAAQAAAAAAAAT-AAAAJDAyY2IwOGIwLThmYmQtNDUyZi04ZWRjLThlZjNhNzAxNjc1ZAinformative – Fonction affective, accrocher l’adulte –
  • Le « pourquoi » n’a pas une réaction causale ;  mais plutôt « à quoi cela sert-il, à quoi est-ce bon ? » L’enfant devient capable de se remémorer ou d’anticiper satisfaction et frustration vécue ou probable.
  • L’enfant dispose désormais d’exutoire que le bébé ignorait. Il peut en outre décharger ses tensions de manière transposée dans le jeu ou la parole. (gronder sa poupée)
  • L’enfant fait connaissance avec un nouvel aspect de l’adulte,  il pose des exigences et des interdictions et même il punit. « le principe de réalité » prend corps et vient s’opposer au « principe de plaisir ».

dessin enfant

  • A un monde où il  suffit de désirer ou de mimer pour être satisfait, succède peu à peu un monde où il faut jouer le jeu où il faut faire ce qu’il faut pour atteindre l’objectif fixé
  •  Ainsi à partir de 3 ans, à l’âge du complexe d’Œdipe, l’enfant cauchemarde fréquemment : le désir symbolique de meurtre du parent de même sexe se réalise, dans le sommeil, à travers des images qui le terrorisent. cauchemar : une mise en scène de ses peurs.