TOUCHER LA VIE Thich Nath Hanh

TOUCHER LA VIE

 

Thich Nath Hanh

 

La vie est une prison, les barreaux en sont nos émotions perturbatrices dont nous dépendons.

 

Le Karma est comparable à notre destin, c’est une action dont on est responsable, c’est le résultat de nos empreintes de nos actes et paroles, des actions sur notre conscience, de vies en vies…

 

Tara est une divinité féminine qui symbolise, dans le bouddhisme tibétain, la puissance de la compassion et la force indestructible.

 

Ressentir de la haine, équivaut à s’enfoncer une épée dans le ventre, dans le but de toucher une personne qui se situerait juste derrière nous.

 

Le contact avec la souffrance rend possible la présence de la compassion, de la compréhension, de l’amour.

 

Avec la souffrance on fabrique la compassion, comme avec les odeurs (compost) on fabrique des fleurs.

 

Un endroit sans souffrance ne peut cultiver la compréhension et la compassion qui sont la base du bonheur.

 

Pas de compassion, pas de bonheur.

 

Pour le bouddhisme, la première vérité c’est la souffrance, pour la comprendre, il faut entrer en contact avec elle, pour trouver la voie de la guérison, transformer la souffrance en bien être.

 

La pleine conscience

c’est la capacité de reconnaître

ce qui se passe dans le moment présent,

sans jugement,

sans critique,

sans attachement.

 

« J’inspire, en sachant que j’inspire », toute pensée est arrêtée, vous devenez UN avec l’inspiration.

 

Ce qui est, actuellement, non perceptible, n’est pas non existant, mais on ne peut pas dire que c’est non existant.

L’existence ou la non existence sont des notions différentes de la réalité.

La vague sur l’eau est libre de se naissance et de sa mort. Elle est libre de l’être et du néant. La vague est la vague :

« Ceci étant, cela est » dit Bouddha

 

Les notions, les idées, ne peuvent décrire, exprimer la réalité telle qu’elle est.

La plupart de nos misères, de nos souffrances, de nos peurs, naissent avec nos idées et nos notions.

 

Nous pouvons voir tout l’univers dans une fleur : les nuages, le soleil, le vent…il y a interdépendance.

 

 

Le dharma (l’enseignement) possède trois sceaux, trois marques d’authenticité.

     1.L’impermanence

       2. Nous « inter-sommes » (non-soi), rien n’existe par soi-même, le soi n’existe pas.

Dans la fleur, nous voyons des éléments « non-fleur » = nuages, terre, soleil, minéraux, cosmos…

L’un contient le TOUT

« Ce que vous cherchez est déjà en vous, je suis déjà ce que je cherche à découvrir ».

 

   3. Le nirvana, c’est l’extinction de toute idée, car l’idée c’est la souffrance, la prison, la non liberté.

 

 

L’équanimité, c’est l’égalité d’être et d’action envers tous les êtres.