Autobiographie d’un Epouvantail, Boris Cyrulnick, 2009

Autobiographie d’un  épouvantail :

BORIS Cyrulnick 2009

 

 

Ce qui donne la résilience  c’est la recherche du sens bien plus que le sens lui-même.

Les chimères : tout récit est vrai, comme sont vraies les chimères. Tout est vrai dans la chimère, et pourtant l’animal n’existe pas. Tout est partiellement vrai.  L’animal est totalement faux. La chimère de soi est l’animal merveilleux qui nous représente, nous identifie, donne cohérence à l’idée que l’on se fait de soi. La chimère fait de notre existence une œuvre d’art !

 

La perversion : ssi un des deux termes de la relation n’est pas considérée comme une personne, mais comme un objet.

 Obéir, ce n’est pas se soumettre.

L’obéissance, « je veux bien faire ce que veut l’autre, j’y consent ». Quand j’obéis à l’ Autre,  c’est que j’ai compris que c’est mon intérêt de lui faire plaisir. La soumission c’est la contrainte de faire ce que veut l’autre. Si l’autre me soumet, il m’impose sa loi, son désir.

Un épouvantail, c’est quelqu’un de blessé qui ne peut parler sa blessure : en évitant la mémoire douloureuse, on empêche de donner du sens  à l’insensé.

 

 

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