ÉLOGE de la LUCIDITÉ, se libérer des illusions qui empêchent d’être heureux. Ilios KOTSOU

ÉLOGE DE LA LUCIDITÉ,

se libérer des illusions qui empêchent d’être heureux.

Ilios KOTSOU, Robert LAFFONT, 2014

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  1. La conception hédoniste du bonheur (étymologie, « hédoué », plaisir) : plaisir ou émotions positives et absence de douleur ou d’émotion négatives.
  2. La conception eudémonique du bonheur (étymologie « eudémôn », bon esprit) : notre vie dans son ensemble vaut la peine d’être vécue, indépendamment du plaisir. Notre vie a su sens même en éprouvant de l’inconfort.
  • L’OMS projette, en 2020, que le problème de santé mentale sera la seconde cause d’invalidité dans le monde, après les maladies cardio-vasculaires. Toujours pour l’OMS, en 2030, la dépression sera en tête des causes de morbidité sur la planète.

Le piège de l’idéalisation :

  • L’obsession du bonheur ne nous y conduit pas obligatoirement. Continuellement désirer ce qu’on ne possède pas : « Quand j’aurai…ALORS, je serai heureux. » Ce comportement nous empêche d’apprécier ce qu’on possède déjà.  Si le bonheur idéalisé représente un dû (la vie me doit bien ça !), alors nous avons de grandes chances d’être déçus !

« En nous forçant à atteindre l’inaccessible,

nous  rendons impossible ce qui serait réalisable. »

(Robert ARDREY)

Le piège du bonheur :

  • l’évitement émotionnel des émotions désagréables, peut se révéler délétère pour nos relations sociales ou amoureuses, et affecter notre capacité à vivre des sentiments agréables.

« Essayer à tout prix de ne pas se sentir mal, c’est le meilleur moyen de ne pas se sentir bien. » (Steven HAYES)


téléchargement (4)« La douleur est incontournable,

la souffrance est optionnelle. »

(Haruki MURAKAMI)R3oHBtRrztcT0jS_456tC-yDI1s@267x267

 

 

  • La souffrance est la contemplation de la douleur, jugement et refus de cette douleur. Difficile d’éviter l’inconfort intérieur…sans quelque peu éviter de …vivre !

Le mythe de la pensée positive :

  • La pensée positive est un courant qui postule un effet magique de nos pensées sur nos vies.
  • Alors que la psychologie positive est une discipline scientifique qui étudie les moyens d’améliorer, de manière réaliste,  le bien être individuel et collectif, en focalisant d’avantage notre attention sur les ressources que sur les difficultés.

Les mirages de la poursuite de l’estime de soi :

  • Quand l’estime de soi devient notre but ultime, nous devenons obsédés par l’atteinte de l’objectif, aux dépens de ce que requiert réellement la situation. Dès lors, même fondée sur de belles valeurs, la poursuite de l’estime de soi risque de se retourner contre nous.

nombrilismeL’impasse du nombrilisme :

  • Plus nous sommes assimilés à un titre, une position sociale, une situation financière, plus nous sommes à la merci de ce qui viendra les menacer. Le nombrilisme, parce qu’il nous fige, clôt notre identité à quelques descriptions limitées de nous-mêmes, nous enferme, nous coupe des apprentissages que nous pourrions vivre et nous prive des expériences qui entreraient en contradiction avec cette conceptualisation.

Les chemins de la lucidité :

  • teendiversityla Tolérance, « tolerentia », constance à supporter, à endurer. L’évitement de nos émotions est une défense normale pour ne pas souffrir. Ceci n’est pas une solution à long terme et risque de nous nuire. La tolérance concernant nos inconforts intérieurs, appelée « acceptation » en psychologie clinique, est bénéfique pour notre santé psychologique.
  • Apprenons à reconnaître nos émotions négatives. Elles sont la météo de nos contrées internes. Connaître le temps qu’il fait à l’intérieur de nous, nous permet de poser les choix les plus adéquats et de mieux diriger notre embarcation.
  • Développer la prise de conscience sans jugement de ce qui se passe en nous.
  • Apprivoiser nos émotions et développer notre tolérance interne, pour affronter ce que nous avons pris l’habitude de fuir.

« Entre le stimuli et la réponse, il y a un espace.

Dans cet espace est notre pouvoir de choisir notre réponse. Dans notre réponse se trouve

notre croissance et notre liberté. »

(Viktor FRANKL)

  • La dernière liberté de l’homme c’est de choisir.
  • Nous sommes prisonnier de tout ce contre quoi nous luttons, que ce soi par le refus, la fuite ou le déni, et cela dans la mesure de l’énergie que nous mettons à combattre.
  • C’est en allant les observer, sans jugement, que nous réussirons, progressivement à nous en libérer.

 

  • pleine-conscienceLe Détachement:

  • Les thérapies de la troisième vague (pleine conscience) proposent de prendre de la distance par rapport à nos pensées, et de nous en détacher, pour ne plus en être esclave : se libérer des contraintes que nous imposent nos pensées.
  • Faire la différence entre le monde réel et celui de nos pensées est une première clé pour se détacher d’elles.
  • Ne pas être fusionné à nos pensées, une manière de se protéger de leur emprise : distinguer ce qui est observable chez une personne, ou une situation (caractéristiques primaires) des jugements et évaluations qui ne sont que des réactions face à cette personne, ou à cette situation (caractéristiques secondaires).
  • 18812561-lunettes-de-soleil-diff-rents-isol-sur-blancNos pensées sont semblables à des lunettes de soleil, elles filtrent et colorent notre perception du monde, analysée à travers le prisme de nos pensées.
  • Plutôt que d’entrer dans une relation conflictuelle avec nos pensées, il est préférable de cultiver une curiosité flexible et bienveillante envers elles.

Regarder passer un train, sans monter  l’intérieur, observez les wagons de vos problèmes, , de vos préoccupations de vos projets . Fermez les yeux, concentrez-vous sur votre respiration…Plus ou moins rapidement, vous aurez suivi l’un des wagons, et vous aurez quitté votre respiration. Vous aurez sauté dans un wagon. Notez-le et revenez à votre respiration.

  • Regarder nos pensées comme le spectacle éphémère de ce qu’elles sont réellement, permet d’être lucide et d’accorder de l’importance uniquement à celles qui nous permettent d’avancer.

ImpérialLe bus de notre vie : imaginez un bus, dont vous êtes le chauffeur. Sur le fronton du bus est inscrit, en guise de destination, ce qu’il y a de plus important dans votre vie. Bien entendu votre bus est tenu de s’arrêter aux arrêts de certaines stations, où montent et descendent les passagers, qui symbolisent vos pensées, souvenirs, émotions, impulsions.

  • Comme dans la vraie vie vous ne pouvez pas contrôler qui monte et qui descend. Pas plus que le temps que les passagers passent dans votre bus.
  • Certains sont agréables, d’autres bruyant, agressifs…Quels que soient leurs états, les passagers n’ont pas le pouvoir d’affecter la direction du bus.
  • Si le bus s’arrête, c’est votre choix, pas celui du passager « anxiété » ou frustration. La solution ?
  • Traiter les passagers pour ce qu’ils sont, de simples passagers, et continuer à conduire dans la bonne direction. La curiosité bienveillante rendra le voyage moins pénible, même quand les passagers désagréables se manifesteront…
  • Garder la flexibilité: La distanciation, le détachement de nos pensées nous permet d’être plus flexibles, plus libre. Flexibilité contre la rigidité des pensées.

La douceur envers soi :

  • « Nourrir ceux qui ont faim, pardonner à ceux qui m’insultent, et aimer mon ennemi, voilà de noble vertus. Mais que ce passerait-il si je découvrais que le pus démuni des mendiants et le plus impudent des offenseurs vivent en moi, et que j’ai besoin de faire preuve  de bonté à mon égard, que je suis moi-même l’ennemi qui a besoin d’être aimé ? Que se passerait-il alors ?… » (Carl Gustave JUNG)

Bienveillance_20et_20auto-compassionLa douceur envers soi, « autocompassion », étudiée scientifiquement par Krisitn NEFF, est caractérisée par trois aspects :

  1. La bienveillance envers soi-même
  2. La reconnaissance de son humanité commune
  3. L’accueil de la totalité de ses expériences intérieures, sans jugement.
  • L’estime de soi est une autoévaluation de son sentiment de valeur personnelle, sur une représentation de soi qui est favorable.
  • La douceur envers soi, « compassion pour soi » n’implique pas d’auto-évaluation, c’est plutôt une forme de conscience ouverte, qui embrasse tous les aspects de notre expérience, même les plus défavorables.
  • Meilleure acceptation des sentiments, comme celui de ne pas être à la hauteur sans jugement, avec humilité et acceptation.
  • Recherche des similarités avec autrui, plutôt que des différences (estime de soi), meilleure résilience par rapport aux circonstances extérieures.
  • Le narcissisme n’est pas lié à la douceur envers soi, alors que l’estime de soi l’est. La douceur conduit à plus d’optimisme, de curiosité et d’initiative personnelle.
  • C’est la quête absolue de l’estime de soi qui est à questionner, non pas l’estime de soi.
  • Lorsque nous parvenons à nous pardonner à nous –même, nous nous rendons capable de pardonner aux autres.

« Le pardon est une relation. Il n’y a pas de pardon sans réconciliation avec soi. Il fallait que moi, je me pardonne d’être vivante. J’ai compris que je donnais du pouvoir aux nazis sur moi. Je m’infligeais le traitement qu’ils m’avaient infligé, détruire ma vie. Je leur donnais le pouvoir de me faire perdre le goût de la vie. Dès ce moment, tout a changé. Lorsque je l’ai compris… » (Magda HOLLANDER LAFON)

  • La compassion pour soi nous aide à enlever notre armure, celle qui nous sépare de nous-mêmes et des autres. Une armure peut protéger des coups en cas de guerre, mais ce n’est pas très pratique lorsqu’on se noie, ni très utile pour serrer quelqu’un dans ses bras. En acceptant nos fragilités, nous épargnons tout le temps et l’énergie dépensées pour ressembler à quelqu’un d’autre que nous, et cela nous rend plus fort et plus ouvert à la vie.

« Il est en moi un ami qui me console, à chaque fois que les maux
m’accablent et les malheurs m’affligent. Celui qui n’éprouve pas d’amitié envers lui-même est un ennemi public, et celui qui ne trouve pas de confident en lui-même, mourra de désespoir. »
(Khalil GIBRAN)

L’élargissement de soi :

« L’humilité ne consiste pas à se considérer comme inférieur, mais à être affranchi de l’importance de soi » (Matthieu RICARD)

  • Accepter que nous sommes tous capables de comportements répréhensibles, cette prise de conscience nous rend plus libre et plus citoyen.

« Je suis maladroit » ne résonne pas de la même façon que

« J’ai la pensée que je suis maladroit »

  • Reconnaître que ce sont des pensées créé la distance, un premier pas pour se détacher de ces pensées, qui auront moins d’influence sur nous. La question n’est pas de savoir si elles sont vraies ou fausses, mais de reconnaître leur nature d’objet conceptuel, de pensées.

Ce sont des pensées, et NON qui nous sommes.

  • La sagesse : qualité dotée de trois composantes
  1. Capacité à reconnaître que notre propre savoir est limité.
  2. Conscience que le monde change continuellement
  3. Souci d’avantage porté au bien commun qu’à nos seuls intérêts.
  • A l’inverse, le nombrilisme se définit par la rigidité à nos propres idées, un sentiment d’un monde immuable et une préoccupation essentiellement entrée sur soi.
  • Une fois que nous avons appris à prendre nos histoires moins au sérieux, à nous détacher de nos étiquettes dont on nous a affublées, nous sommes sur la bonne voie pour que se dégage une perspective plus fluide de notre propre expérience.
  • Pour cela, nous aurons à apprendre à observer nos pensées (jugements, qualifications), nos émotions et nos sensations, comme elles se présentent, au moment où elles surgissent et à les regarder évoluer d’instant en instant.
  • 2ab37f_db34388b0e944e9ca8e5c1fc61cb3924Cette manière d’observer son expérience, en restant en contact avec le moment présent est pratiqué dans les approches de méditation dite « de  pleine conscience » (Mindfulness)

 

Cette manière de percevoir le monde, cette flexibilité, nous ancre dans le présent, et nous éloigne, nous libère du poids des jugements. Nous permet d’être moins le jouet de notre propre esprit.

Dès lors qu’un incident survient dans notre vie, nous sommes moins menacés : le « soi observateur », ou le « moi narratif », perspective qui englobe et nous permet d’observer toutes nos expériences, émotions, sensations et pensées.

Ce soi est la perspective immuable  et intemporelle qui observe ces changements.

Il est plus facile d’accepter nos émotions lorsque nous ne sommes plus identifiées à elles.

images (5)Lorsque le regard peut, sait, se tourner vers l’intérieur, plutôt qu’une perspective limitée, et changeante, nous découvrons un espace immense. Comme ouvrir une fenêtre qui permet, enfin, d’apercevoir la vie.

 

La compassion, l’altruisme, l’empathie naissent également d’une perspective plus large de nous-mêmes.  L’oubli du moi rend aussi notre esprit plus flexible.

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« Modestes sont ceux en qui le sentiment d’être d’abord des hommes l’emporte sur le sentiment d’être soi-même. Ils sont plus attentifs à leurs ressemblances avec le commun qu’à leur différence et singularité. » (Paul Valéry)

 

  • Ce mode « hypoégoïste » nous ouvre donc à une expansion, à un élargissement de soi, soit au mouvement contraire de la rétractation provoquée par le nombrilisme.
  • Il nous permet de reconnaître le fait que nous sommes tous reliés fondamentalement, et non séparés des autres et du monde.
  • DSC_2363

« Un être humain est une partie d’un tout que nous appelons « Univers », une partie limitée dans le temps et l’espace. Il s’expérimente lui-même, ses pensées et ses émotions comme quelque chose qui est séparé du reste, une sorte d’illusion d’optique de la conscience.

Cette illusion est une sorte de prison pour nous, nous restreignant à nos désirs personnels et à l’affection de quelques personnes proches de nous. Notre tâche doit être de nous libérer nous-mêmes de cette prison en étendant notre cercle de compassion pour embrasser toutes créatures vivantes et la nature entière dans sa beauté. »

(Albert Einstein, 1950)

La LUCIDITÉ :

  • Nous ne pouvons agir avec justesse que lorsque nous arrêtons de ruiner…sur ce qui aurait dû être différent, et que nous accueillons la réalité du moment. L’idéalisme et la lutte contre la réalité nous aveugle, réduisent nos capacités, nous empêchent de savourer et de percevoir toutes les options qui se présentent à nous.
  • La lucidité est une alternative aux stratégies d’idéalisation : voir la réalité comme elle est et non comme on voudrait qu’elle soit. Ne plus chercher à contrôler ce que, en définitive nous ne contrôlons pas.
  • « Luciditas» : clarté, splendeur lumière.
  • Reconnaître ce qui est : plutôt que de dire, après avoir raté son train « j’aurais dû partir plus tôt », reconnaître que « le train est parti ».
  1. Reconnaître ce qui est marque le premier pas pour agir, aimer ou accepter.
  2. Le second constat de la réalité, est celui de l’impermanence.

Toutes nos émotions naissent, durent un temps, et passent, sauf si on veut à tout prix les éviter : c’est alors qu’elles s’installent durablement en nous.

  1. Autre constat, celui de l’impossibilité de changer l’autre comme et quand nous le voudrions.
  2. La lucidité ne mène pas à la résignation, elle conduit à l’action intelligente.

« Le contraire d’espérer ce n’est pas craindre, mais savoir, pouvoir et jouir. »

(André COMTE-SPONVILLE)

« Quand tu auras désappris à espérer,

je t’apprendrai à vouloir » (SENEQUE)

  • La lucidité nous fait percevoir la réussite comme un cadeau, et non  comme un dû. L’action lucide est celle qui n’attend pas de résultat : elle est en elle-même sa propre récompense.
  • Nos valeurs agissent comme un cap, une direction, mais aucun résultat n’étant garanti, il est capital d’apprécier le chemin.
  • Par la conscience que les douleurs sont indissociables du fait même d’être en vie, la lucidité nous conduit à vivre en prenant des risques : celui d’aimer, de s’engager, d’échouer.

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La joie n’est plus la récompense d’une réussite qui ne dépend pas de nous, mais le fruit de la cohérence entre nos actions et ce qui est important pour nous.

 

« Lorsque nous accueillons la mort comme une réalité, nous devenons alors créateurs de vie. Le camp est un quotidien de peur, mais quand nous n’avons plus peur de la mort, nous inventons la vie à chaque instant. » (Magda HOLLANDER LAFON)

  1. La lucidité nous ouvre à la gratitude qui facilite le fait de savourer plus pleinement nos expériences de vie favorables. Elle nous tourne vers les autres et favorise les comportements prosociaux. La gratitude n’est pas comparable à la « pensée positive », elle ne consiste pas à essayer d’attirer magiquement le positif sur la vie, mais à décider de tourner son regard sur les aspects favorables de notre expérience du moment. C’est une décision en prise avec la réalité, et non n refus du monde tel qu’il se présente à nous.
  2. Chaque petit moment heureux sera vécu comme une grâce, un cadeau…à vivre et à partager.

Vécu pleinement, chacun de ces moments a un vrai goût d’éternité.

« Le bonheur n’est pas une « chose », mais un processus dynamique, un fruit qui mûrit grâce à une myriade de causes et de conditions : liberté intérieure, la force d’âme, le bienveillance, les capacité et ressources intérieures, la gestion des hauts et des bas du quotidien.

S’il est difficile de caner le monde, il est en revanche possible de transformer la manière de le percevoir.

Dans le bouddhisme, le terme « soukha » désigne un état de bien être qui naît d’un esprit exceptionnellement calme et serein. Le prix à payer consiste à de débarrasser des toxines mentales comme la haine et l’obsession qui empoisonnent littéralement l’esprit.

arc-en-cielIl est vain d’attraper l’arc en ciel insaisissable d’u bonheur sur mesure centré sur soi.

Mieux vaut la lucidité d’une sagesse sereine et d’une liberté intérieure qui s’ouvre spontanément à autrui. » (Post-face Matthieu RICARD)

 

La troisième vague est un courant scientifique, validé en thérapie comportementaliste. Il porte l’attention aux émotions, aux processus de changement et au contexte. C’est l’observation, la reconnaissance, l’exploration et le non jugement de nos expériences qui apportent le grain à moudre.

Le changement que l’on cherche à produire ne se situe plus au niveau du

  • « contenu » du problème de la personne (souvenirs, émotions difficiles…), mais a niveau de
  • la relation que cette dernière entretient avec le problème (croire ou pas à nos pensées, éviter ou accepter nos émotions….)

Les approches basées sur la pleine conscience, dont Christophe André est un des pionniers en France, font partie de cette troisième vague.