Pour une Mort sans Peur, Arnaud Desjardin

POUR UNE MORT
SANS PEURtéléchargement (3)

A.    DESJARDINS

  • Le temps est lié au changement, au mouvement. Le temps naît avec la manifestation :
  • mon cœur bat = manifestation.
  • Mes poumons respirent = manifestation.
  • Je pense = manifestation….
  • Or, le manifesté est irréel !
  • Pour tout manifesté, il existe un non manifesté, subtil. La réalité est une, de même que les vagues sont l’océan, l’océan est unique.
  • La situation dans laquelle on se trouve n’est pas importante, c’est la conscience de la situation, cad, être témoin, spectateur du spectacle qui se déroule sur l’écran de ma conscience.
  • En tant que témoin, je peux rester immuable, neutre, non affecté, comme un miroir, qui voit, réfléchit l’image, mais ne porte pas de trace. L’action juste commence quand on n’est pas affecté, sinon l’action ne sera qu’une réaction, car on est touché, ce qui n’est pas l’objectif.
  • C’est par l’égo qu’on est atteint personnellement, c’est le siège des émotions, par lesquelles on se laisse prendre, atteindre, affecter.

 Donc, pas d’égo, pas d’affect, LIBERTÉ !

  • L’égo entraîne servitude et esclavage. Impossible de se séparer du Monde, mais possibilité de se séparer de son monde, car on se le créé soi-même, chacun se fabrique un monde propre.
  • L’état de conscience ordinaire est proche du sommeil, avec l’illusion d’être autonome, la confusion entre les peurs et les désirs, joie, tristesse, identification.
  • L’éveil de soi c’est se libérer de soi, cad vision impartiale, impersonnelle de la vérité relative et quotidienne, égo centrée (laisse venir l’émotion, pensé dualiste = j’aime/j’aime pas), c’est à dire égoïste.
  • Une vision égocentrique = être prisonnier de soi-même.
  • La douleur n’est pas la souffrance. La souffrance existe si et seulement si elle est refusée ; si elle est acceptée, alors, elle n’entraîne pas la douleur.
  • Si on refuse la souffrance, elle devient douloureuse. Nous avons peur de ce par quoi nous sommes attirés.
  • Toute peur est une sorte de peur de la mort.

BRAHMA = le créateur = le persévérateur220px-Brahma_Musée_Guimet_1197_1

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 SHIVA = destructeur  .

 VASANA = inconscient,  état latent, par opposition à état patent = visible.

Les 3 sont réunis dans l’homme

CE QUE VOUS FAITES EST L’EXPRESSION DE CE QUE VOUS ETES

  •  L’action juste, originale, libre, commence si et seulement si on n’est pas affecté.
  • Le film n’est pas l’écran.
  • Le film c’est le conscient, ce qui est conditionné, étiqueté, le corps physique, étriqué.
  • L’écran = la conscience d’être, la liberté.
  •  L’écran n’est pas mouillé après un film de naufrage.
  • Pour un danseur, on supprime la danse, conséquence, il n’y a plus de danseur, mais l’homme reste. Si on supprime l’homme, conséquence,  il n’y a plus de danse, le vide existe.
  •  Donc, ce qui est réel, c’est le non-manifesté.
  • Ce qui est irréel, c’est le manifesté,  il peut disparaître.
  • Quand un danseur ne danse pas, où est le danseur ? Dans toutes les actions d’un homme, l’homme est présent.
  • Pour tout manifesté (changement, devenir, apparence, forme, naissance, mort = irréel), il y a un non manifesté (ATMAN = vide), et c’est  celui-là  qui est réel.
  • Seul l’Atman est réel. Le réel c’est le non-manifesté :  je pense, je suis penseur je parle, je suis orateur je lis, je suis lecteur or, ce qui est réel, c’est l’homme lui-même, dans ce qu’il est,  non dans ce qu’il fait.
  •  Etre réceptif à la flatterie, c’est avoir un statut d’esclave,  car des événements ont un pouvoir sur moi. « je » n’a pas de pouvoir sur le mental, mais « je » peut démanteler le mental = LIBERATION