Comment ?

COMMENT ?

(La séance dure une heure).

Mes diverses compétences vont donner une couleur aux séances de sophrologie. Chaque séance se déroule toujours en trois temps :

SALUER le corps

-ECOUTER le corps, à l’aide de visualisation, pour mieux l’entendre, le comprendre…

PARTAGER son ressenti, de façon verbale pour les adultes, par dessin pour les plus jeunes.

 SALUER LE CORPS :

  • Pour les plus jeunes (5/6 ans), il faut que ça bouge…Alors je propose une stimulation corporelle où l’on tente de faire bouger, stimuler, parler,  chaque partie du corps.
  • Sauter à cloche pied permet de « dire bonjour » au pied qui saute. Lorsqu’on s’arrêtera, il sera intéressant « d’écouter comment on sent le pied qui a travaillé, et comment on sent le pied qui n’a rien fait ? »
  • C’est pareil, chaud froid chatouilleux tendu, mou….ou, « je ne sens rien du tout ». Aucun jugement, accueillir. Mettre des mots sur des sensations, voilà le but de ce jeu, avec toutes les parties du corps.
  • Pour les plus âgés, adolescents, adultes, saluer le corps pourra prendre un tout autre aspect…
  • Je peux proposer quelques « mouvements de santé » pratiqués à l’échauffement debout du tai ji quan, ils sont au nombre de 8 :
  • « Les huit (ba) pièces (duan) de brocart (jin) » ou « 
  • BA DUAN JIN, créés par le général Yue Fei (12ème siècle après J-C), pour améliorer la santé de ses soldats.(cf DOC)
  • Je peux choisir plutôt certains mouvements, debout, de Thich Nhat hanh, proposés au village des pruniers (doc).
  • Il est possible de saluer son corps, assis à même le sol, comme les mouvements d’échauffement pour le tai ji quan, le DO IN.
  • Quel que soit le « moyen « utilisé, saluer le corps, je propose de le bouger et de l’arrêter pour écouter le ressenti, sans rien chercher, juste accueillir, sans juger, et installer, déposer, ranger, dans la mémoire du corps.
  • Le but de ces exercices consiste à se recentrer sur soi-même,  renforcer son schéma corporel, être plus disponible, mieux s’écouter pour mieux s’entendre!
  • prendre de la distance avec l’extérieur…

 

 ECOUTER le corps :

  •  Seconde étape de la séance de relaxation.
  • Le corps étant prêt au « voyage », on peut soit s’allonger sur une chaise longue , soit rester debout, soit s’allonger à même le  sol. 
  • Autant le corps aura été stimulé, avant, maintenant, il se calme, se détend, se pose,  se dépose, se repose. Une fois de plus, on passe en revue tout le corps, sans le bouger, mentalement, comme un scanner, basé sur l’inspiration et l’expiration.
  • En fonction de la demande du patient, à l’aide d’images mentales, de propositions, de pensées positives, on nourrit ses cellules et par la même occasion, la mémoire de son corps.

« Toute PROPOSITION,

Si elle est ACCEPTEEpar le cerveau,

Devient une ACTION. »

PARTAGER son ressenti :

  •  Dernier moment de la séance, le patient prend le temps de « revenir » du « voyage », et de partager les émotions, les sensations, agréables ou non, éprouvées.
  • La mise en mot est cruciale, ou la mise en dessin,  afin que ce qui a été éprouvé par le corps soit « intellectualisé » par le cerveau, encodé par des mots, une façon de s’approprier l’événement doublement, pour mieux s’en imprégner.


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Explications « Mouvements de Pleine Conscience »

Entraînement aux Dix Merveilleux Mouvements à la Pleine Conscience

  • Chaque mouvement peut être répété 3 fois de suite. Il est bon de pratiquer ces mouvements quotidiennement et de préférence avant le repas, idéalement le matin au lever suivi d’un temps de méditation assise.
  • Chaque mouvement se déroule en 3 périodes : inspiration, rétention, expiration. Sur l’inspiration, tout le corps est tendu pour dynamiser les muscles et les tendons, tonifier les organes et vitaliser tout l’être ; la rétention d’air (retenir sa respiration) se fait au bout de l’inspiration et ne dure que quelques secondes, au cours desquelles le corps prolonge le mouvement de tension par un étirement de tous ses membres ; à l’expiration, tout le corps se détend à l’extérieur comme à l’intérieur.

1er mouvement :

  • Départ, en position debout, les pieds sont légèrement écartés (écart égal à la largeur du bassin ou à la largeur des épaules), le corps est souple, les genoux légèrement fléchis, les bras le long du corps.
  • Ceci est la position dite «d’enracinement». Je fais trois respirations conscientes. A la respiration suivante, en inspirant, je lève doucement les bras.
  • Je me laisse guider par mon inspire (position maximale : les bras sont à l’horizontale, les mains dans le prolongement de mes bras.
  • J’expire lentement et j’abaisse mes bras. Autre possibilité si je me sens stressé(e) : à l’expir, j’expulse avec force l’air qui est dans mes poumons et je relâche mes bras d’un mouvement « sec ».

2ème mouvement :

  •   Je reste dans la même position. J’inspire de la même manière mais il va arriver un moment où je suis au bout de mon inpir…je force mon inspir et je monte mes bras à la verticale, m’étirant comme si je voulais toucher le ciel avec mes doigts.
  • Je  prends conscience de mon corps dans cette posture, de tous les muscles que je sollicite. J’expire tout doucement et je ramène mes bras à la position de départ. Si je me sens stressé(e)…idem.

  3ème mouvement :

  •  Position corporelle identique. Je vais ouvrir ma cage thoracique. Pour cela je peux visualiser mon thorax comme une fenêtre que je vais ouvrir sur la campagne pour faire entrer de l’air frais dans mes poumons. Je pose mes mains sur mes épaules.
  • J’inspire et j’ouvre mes bras les amenant à la position horizontale, mes mains sont dans le prolongement de mes bras, paumes tournées vers le ciel. J’expire doucement et je ramène mes mains sur mes épaules.

  4ème mouvement :

  •   Dans la même position, je vais décrire avec mes bras 2 cercles qui vont embrasser tout le cosmos. J’inspire en amenant mes bras au dessus de ma tête, j’expire je ramène mes bras latéralement (1er cercle).
  • Mes mains se rejoignent et je recommence mais en envoyant mes mains à l’arrière quand j’inspire (sens inverse, 2°cercle). Mes bras sont au-dessus de ma tête, j’expire, je ramène mes bras par-devant moi.

   5ème mouvement :

  • J’installe un écart plus large entre mes pieds ; mes mains sont posées sur mes hanches. Je me penche en avant faisant un angle de 90°. Je vais décrire un cercle avec ma tête et mon torse en partant de la gauche, mobilisant mes articulations du cou, du bassin, des genoux (=genoux fléchis), des chevilles.
  • Le corps est comme un compas : la partie inférieure est enracinée dans la terre, se tenant bien stable sur ses deux pieds ; la partie supérieure est au contraire souple, et la tête représente l’autre moitié du compas, à savoir le crayon qui va dessiner le cercle.
  • Ou encore, le corps est telle une fleur de lotus ; les racines dans la boue, la fleur dessine un mouvement circulaire comme une danse autour du soleil.
  • Le poids de mon corps est sur ma jambe gauche : à l’inspire, j’envoie mon bassin en arrière, je décris un premier demi-cercle, le poids de mon corps est sur ma jambe droite, j’expire en envoyant mon bassin en avant, je me retrouve sur la jambe gauche.
  • Pour la deuxième partie du mouvement, je vais partir en sens inverse : j’inspire bassin en avant, je suis sur ma jambe droite, j’expire bassin en arrière. Je me retrouve au point de départ ; le poids de mon corps sur la jambe gauche.

6 ème mouvement :

  • Jambes écartées : J’inspire, je monte les bras à la verticale, m’étirant tout du long. J’expire en me penchant en avant, j’enroule ma colonne vertébrale, vertèbre après vertèbre. J
  • e ne fais pas de violence à mon corps. J’essaie de descendre le plus bas possible. Je respecte mon corps en allant jusque là où je peux aller : peut-être poser mes mains à plat sur le sol.
  • Je remonte tout doucement, je reste tendre avec mon corps.

7 ème mouvement :

  • Talons joints, les pieds sont en forme de « V ». Je pose mes mains sur mes hanches. J’inspire, je monte sur la pointe de mes orteils.
  • J’expire lentement, je plie les genoux, mon dos reste droit, je suis toujours sur la pointe des pieds, et je descends le plus bas possible tout en restant souriant(e).

8 ème mouvement :

  • Le poids de mon corps repose sur ma jambe gauche, mes mains sont sur mes hanches. Je recherche l’équilibre dans cette position : mon orteil droit me sert uniquement à maintenir cet équilibre.
  • Quand je me sens stable, j’inspire en soulevant le genou droit, pointe du pied vers le sol.
  • Ma jambe droite forme un angle droit avec mon genou, j’expire, je tends la jambe devant moi, pointe du pied tendue vers le sol.
  • J’inspire, je ramène ma jambe à angle droit, j’expire, je repose le pied au sol. Je déplace le poids de mon corps sur ma jambe droite, j’installe l’équilibre et je pratique de la même manière avec ma jambe gauche.

9 ème mouvement

  •  Mouvement identique au précédent quant au postural. Je vais décrire un cercle avec ma jambe droite (travail sur l’articulation de la hanche).
  • J’inspire, je fais un demi-cercle, j’expire je termine le cercle ; ma jambe est à l’arrière. J’inspire en repartant de l’arrière, ma jambe est sur le côté droit, j’expire, je ramène ma jambe par-devant moi, je la pose et je déplace le poids de mon corps sur ma jambe droite pour pouvoir pratiquer avec ma jambe gauche.
  • Le buste tâche de rester droit sans se laisser trop embarquer par le mouvement.

10 ème mouvement :

  • L’écart avec mes pieds est plus important. Un pied est mis perpendiculairement à l’autre. Ce mouvement va solliciter mon articulation de la hanche, les adducteurs, le genou, les chevilles, mais aussi mon bras (celui correspondant au pied qui est mis à la perpendiculaire).
  • Je me tourne donc sur le côté. En inspirant, je vais lever mon bras pour envoyer toute l’énergie de ma respiration dans l’infinité du cosmos (main ouverte tendue) tandis que je plie le genou ; à l’expir, je ramène toute l’énergie du cosmos que je diffuse dans mon corps pendant que je me redresse.
  • Je répète 3 fois le mouvement sur la même jambe. Puis, je change de pied, de bras, et je pratique de la même façon, le même nombre de fois.

  • Je reviens à la position d’ « enracinement » du départ. J’apprécie mon corps en étant à son écoute. Je pratique la respiration consciente.
  • Pour finir, je m’incline en signe de remerciement.